Il s’agit définitivement d’une plume à découvrir si ce n’est déjà fait. Du coup chuuuuut, m’en vais lire le troisième opus de Damien Leban.

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Je suis le crépuscule

Je referme juste les pages du roman de Damien Leban, Je suis le crépuscule. Si j’ai beaucoup aimé Les braises de l’exode, ce deuxième opus avec le major Heisen m’a laissée un plus de marbre. Entendons-nous bien, j’ai dit « un peu plus » et non de marbre 😉

Je vous laisse là le résumé :

Après un mystérieux appel, le major Bruno Heisen se voit contraint d’écourter ses vacances… Un ennemi invisible vient de changer sa vie à jamais.

De retour à la brigade de recherches de Montdidier, il doit, de surcroît, prendre en main une enquête très particulière : des couples sont torturés, achevés puis exposés publiquement en ultime châtiment…
Deux réalités effrayantes s’imposent à lui et le condamnent à combattre jusqu’à ce que morts s’en suivent…

Alors, pourquoi ai-je moins accroché ?

Parce qu’il est moins bon ? NON, je vous arrête tout de suite 😉
Ce bouquin est bon, très bon. Le souci alors ? Je trouve que l’intrigue de Damien Leban était plus « banale ». Ça m’embête un peu de prendre ce mot là, mais j’avoue ne pas en trouver d’autre.

Comme pour le livre précédent, nous avons un narration qui est découpée en axe, en histoires traitées en parallèle. D’un côté nous suivons une jeune dont les parents indignes, alcooliques et violents vont avoir un impact virulent sur leur enfant. De l’autre, une machination gigantesque avec l’Ogre, ce personnage infâme tuant des couples de parents dans la région. Et pour finir, nous retrouvons en troisième axe notre major (et ami) pour mener l’enquête. Alors nous entrons un peu plus dans le « privé » des personnages, et ça, c’est excellent. Déjà que je les trouvais bien pensés, cette suite n’en est que preuve 😉

L’écriture

La plume de Damien Leban se révèle un peu plus affirmée, mais toujours aussi fluide et simple. Pas de fioritures, que des mots accessibles qui impactent le lecteur. Les descriptions n’étant pas présentes de trop, on garde une marge de manœuvre en ce qui concerne les décors et certains personnages, ce qui n’est pas désagréable.

Les personnages sont amenés avec rigueur, que ce soit dans les situations les plus banales ou dans les ressentis qu’ils ont et dont ils « nous font part » à travers des réflexions ou des dialogues. Encore une fois, les dialogues sont bien pensés et apporte toujours un petit truc en plus. Il n’y a pas vraiment de dialogue « meuble » dans ces ouvrages, et c’est plaisant.

Du coup…

La question se repose : pourquoi n’ai-je pas autant accroché qu’au premier ? Je ne vous fais pas plus attendre et vous explique cela. J’ai trouvé l’histoire un peu plus « faits divers » que la première. Non pas que cela me réjouisse, bien au contraire, mais on tombe ici dans des cas que, malheureusement, on est plus « habitués » à voir ou lire. Des enfants mal traités, mal éduqués, mal aimés bien souvent… Donc oui, nous avons une histoire qui tient la route, qui est rondement menée, mais qui n’a pas fait mouche de mon côté.

En bref !

Qu’en retiendrai-je ? Parce que oui, quand même, quelque chose me dit que je vais m’en rappeler ! 😀
Nous avons ici une construction intéressante, qui je pense fait un peu la patte de l’auteur. Nous avons de même une intrigue dans laquelle on avance pas à pas, qui fait réfléchir, qui percute et qui accuse. Il y a aussi une écriture agréable avec une histoire ficelée et des personnages vrais, autant qu’ils sont touchants. Vous l’aurez compris, j’ai beau y avoir moins accroché, on ne va pas se mentir : il y a quand même de quoi passer un excellent moment ! Il s’agit définitivement d’une plume à découvrir si ce n’est déjà fait. Du coup chuuuuut, m’en vais lire le troisième opus du major Heisen.

À vos livres, m’sieur dames, et profitez bien 😉

Bonnes lectures à tous 😉

2 réponses sur « Je suis le crépuscule »

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