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Chroniques thriller

Les sept stigmates

Bonsoir à tous !
Je referme à l’instant Les sept stigmates de Jean Dardi.
Tout d’abord, un petit résumé :
Paris connaît une vague de terreur. Une jeune secrétaire, un imam, un rappeur, un assassin, un voleur… Tous retrouvés égorgées. Aucun lien apparent, si ce n’est un mystérieux message reçu par chacune des victimes quelques jours avant leur mort. La psychose s’installe. En haut-lieu on panique, on trépigne, on menace. Au 36 Quai des Orfèvres, en plein mois d’août, il ne reste guère que le commissaire Giovanni Dell’Orso, qui ne batifole pas sur les plages. En pleine déprime, il hérite donc de cette affaire qui s’avère particulièrement embrouillée. D’autant que, des bas-fonds de Paris aux quartiers chics, le tueur franchit progressivement toutes les limites, y compris celles de sa folie meurtrière…Comment arrêter un tueur qui n’a rien à perdre ?
Mon avis ?! Hum…
Je ne sais pas trop comment traduire l’émotion dans laquelle m’a plongée ce livre. Deux choses l’une, des choses qui m’ont réellement dérangée et d’autres que j’ai vraiment appréciées. Du coup, je suis plus que mitigée sur cet écrit.
On va commencer par ce qui m’a déplu, comme ça, on garde le meilleur pour la fin 😉
Personnellement, je n’ai pas accroché avec l’écriture : je n’arrivais souvent pas à savoir si le point de vue venait de l’auteur ou de ses personnages. J’ai trouvé ça très troublant. Détail oublié dans la lecture de l’intrigue qui elle par contre, m’a transportée. Petits rappels réguliers au cours de l’ouvrage qui me faisait cependant sortir de l’histoire. De plus, j’avais l’impression que l’auteur nous racontait son histoire en terrasse d’un café. Ce qui est agréable dans certains contextes, surprenant dans d’autres. Le genre d’écriture qui du coup me dérange mais qui doit plaire à plein d’autres lol.
Deuxième chose, la toute fin. Pour ma part, même si je trouvais le dernier chapitre plutôt sympa et clair, le dénouement m’a semblé un peu brutal. Je suis restée sur ma faim et du coup, pas fan.
Maintenant, les bons cotés (oui oui y’en a, hein ? 😉 )
J’ai beaucoup mais alors beaucoup aimé l’intrigue. Des personnages qui ont un aspect banal auquel l’auteur nous attache et a su leur donner de la profondeur. Les protagonistes ont tous un petit « plus » qui fait qu’on les aime parfois « malgré nous ». C’est intrigant et touchant !
L’enquête plutôt bien menée dans laquelle on se prend facilement. Je me suis surprise à me dire « putain mais casse toi de là », comme si j’étais une ado devant un film glauque des années 90. Ça m’a ramenée tout droit dans mes premières amours.
Des chapitres courts qui nous emmènent rapidement au but. L’écriture a aussi ce coté incisif qui ne nous fait pas passer par quatre chemins. Du coup, on a envie de connaître la suite et tout s’avale très rapidement, pour peu qu’on ait le chat, le plaid et hop, le tour est joué.
Enfin, le sujet lui même, sous-jacent, traité de manière assez concise mais qui parle quand même beaucoup : la guerre, les traumatismes qui en découlent et le fait que même les meilleurs peuvent devenir les pires.
Bref, un scénario original traité d’une façon qui ne l’est pas beaucoup moins. Un moment de lecture intéressant qui, quoiqu’il en soit, ne laisse pas de glace ! 🙂
7 stigmates

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