Les yeux rouges du caïman

Je referme à l’instant le court roman (novella) de Jo Mével, Les yeux rouges du caïman. Proposé en service de presse par L’arlésienne, je vous mets là le résumé 🙂

A Loguivy-de-la-mer, près de Paimpol, l’ex-flic Pogam lance une page facebook, à la recherche d’une affaire trouble à laquelle se mêler. Et pour ça, il va être servi ! Son pote, Harteau,le branche sur un trafic de diamants. Tout s’enchaîne coup sur coup : une blonde mystérieuse roucoule avec qui faudrait pas, un type se fait descendre et Baudouin, son pote Baudouin, qui ne trouve rien de mieux qu’à les lui casser avec son caïman empaillé ! Un vrai sac de nœuds.
Avec Les yeux rouges du caïman, Jo Mével signe un polar noir et argotique à la Léo Malet, et montre à son lecteur toute l’étendue de son talent.

Alors voilà, ce livre est… très, très particulier. N’étant pas habituée à ce genre de récit, je me suis laissée tenter. Malheureusement pour moi, je confirme que ce style d’écriture n’est pas celui que j’affectionne. L’argot, OK, mais pas quand sa présence accrue gène ma lecture. Un autre point noir concernant ma lecture, le coté sac de nœuds. En effet, on est servi ! 🙂

Maintenant que les choses sont dites, prenons le temps de voir les points positifs (parce qu’il y en a, hein ? 😉 )
D’abord l’intrigue. Elle est certes particulièrement menée, mais elle dépote, elle en envoie ! Hachée par des dialogues rocambolesques, elle garde une originalité exceptionnelle : le protagoniste, un ancien flic, nous fait part à travers une sorte de journal de bord de ce qu’il fait pendant l’enquête qu’il mène. Ce journal de bord ? Ce n’est rien de plus qu’une page facebook qu’il met à disposition de ses « amis ». C’est de loin ce qui rend l’écrit si drôle.

En gros, nous sommes plongés dans le monde torturé de ce flic qui ne sait plus trop où donner de la tête et qui noie sa mélancolie dans la vodka. Je vous laisse deviner que plusieurs de ses anecdotes prêtent à rire 🙂

Du coup, nous suivons ses aventures via cette fameuse page dont la rédaction se fait tantôt sous emprise de l’alcool, tantôt sous celle d’une terrible gueule de bois. Vous me direz, c’est certainement ce qui explique en grande partie les turpitudes parfois servies 🙂

Me voilà donc très partagée sur ce récit, entre incompréhension et respect. Il faut dire que l’originalité est là, que l’histoire somme toute banale n’est pas inintéressante… Il y a tout plein de choses à y découvrir et je vous invite à jeter un œil car, ce que j’ai vu comme des points noirs pourra certainement en faire sourire plus d’un 😉
Un concept frais qui vous propose une lecture rapide, sans prise de tête. Un moment du coup qui reste agréable 🙂

Quelques mots sur la maison d’édition au passage :
L’Arlésienne est une maison d’édition spécialisée dans le livre numérique. Créée à l’initiative d’auteurs en 2014, elle publie ses titres depuis mars 2015 à un tarif proche du livre de poche, pour que chacun puisse avoir accès à la littérature.
Nous publions essentiellement des nouvelles et des textes courts (novella, pièces de théâtre…), mais avons également plusieurs romans au catalogue.
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Plutôt pas mal, non ?
Un petit tour de par chez eux, tout le monde y trouve son compte.
Merci à l’Arlésienne de m’avoir permis de connaître Jo Mével, vais aller voir le reste de l’auteur qui promet de l’original… et c’est ce que j’en retiendrais 🙂

Bonne lecture à tous ! 🙂

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