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Chroniques thriller

Les roses du marais

Je termine juste les dernières lignes de l’ouvrage de Luca Tahtieazym qui, encore une fois, m’a offert un très bon moment de lecture ! Je remercie l’auteur pour sa confiance et vous le recommande chaudement.

Un résumé pour commencer : 1935, dans le marais poitevin.
Au milieu des roses, ivre d’amour, un homme chérit follement les femmes qui traversent sa vie.
Mais quand les cœurs ne battent plus à l’unisson, quand les braises des amours déchues cessent de se consumer, des secrets profondément enfouis ressurgissent ; des secrets qu’il eût mieux valu ne jamais déterrer…

Alors voilà, nous avons là une histoire qui pourrait sembler au premier abord assez banale. Une jeune femme dans les années 30 qui, comme le veut l’usage, se retrouve mariée par le choix paternel. Une dot est mise en place et Agathe s’en va donc au bras de son nouvel époux, Achille, quarantenaire propriétaire d’une grande parcelle agricole familiale. Nous aurons au fur et à mesure de l’avancée dans le récit, l’arrivée de personnages qui auront tous leur importance, tous, sans exception.

Sauf que voilà, Agathe, c’est avant tout une aventurière, une jeune femme pleine de vie et de fougue, un personnage précurseur dans l’émancipation de la femme. Elle souhaite s’ouvrir au monde, voyager, s’épanouir et non être l’ombre de son mari. En découvrant tant sa sexualité et les richesse d’une vie qu’elle désire bien remplie, on la découvrira assoiffée de défis personnels et de missions en tout genre. Ce roman va nous faire passer sur une bonne décennie et profiter de la plume fluide de l’auteur pour nous compter les mésaventures d’Agathe et Achille en passant par d’autres protagonistes tels qu’Angus ou encore Marthe ou Marie, période pendant laquelle nous survolerons quelques passages de la seconde guerre.

Encore une fois, tout est là : nous avons d’abord de la peine pour le héro, puis de la curiosité, une empathie à moitié assumée et enfin du « dégoût », on ressent de la peur pour son entourage mais aussi pour lui-même. Les pages filent en mêmes temps que les retournements de situations. Pour que ces derniers ne soient ni flagrants ni lassants, l’auteur (qui au passage ne manque pas d’humour) va passer par tous les personnages : chaque point de vue sera donné, étudié et analysé.

Il faut tenter l’aventure de cet univers partagé entre l’amoureux transi, la femme qui rêve de liberté, l’ami dont la cause est sauvée grâce à un travail prodigué… tout autant de mondes qui se croisent, s’entremêlent et vous jette en pâtures à un switch final vraiment sympa.

Encore merci à l’auteur qui m’a confié son bébé avant sa sortie… Si une date est à retenir, c’est le 3 mai 2019 ! 😉

Tel est pris qui croyait prendre, bonne lecture à tous ! 🙂

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