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Chroniques thriller

Le briseur d’âmes

Les lectures du week-end s’enchaînent 😉
Je viens de terminer Le briseur d’âmes de Sebastian Fitzek, 304 pages plus particulières les unes que les autres !
Le gros plus ? Les remerciements ! Lui le premier annonce dans ces derniers qu’il commence toujours ses livres par là, alors faisons-lui honneur et parlons-en aussi 😉
Ils sont originaux, drôles et bien tournés. J’ai trouvé son petit PS vraiment intrigant à souhait 😉
Du coup, que dire de ce scénario quelque peu déroutant, si ce n’est que j’ai été surprise par son évolution ?
Tout commence sur l’ouverture d’un dossier médical, un récit sordide, celui d’une femme visiblement aux troubles grandissants que l’on rattrape en pleine scène de torture.
Le récit s’ensuit d’une expérience, proposée par un professeur. Cette expérience consiste donc à lire, éplucher un dossier médical visiblement remanié sous forme de polar. De ce fait, les étudiants qui acceptent de participer à cette expérience acceptent de le lire de bout en bout sans interruption contre rémunération.
Ce fameux polar va nous entraîner dans une chute vers l’insaisissable, l’invraisemblable aussi, un passage dans un hôpital psy, un endroit sombre dans lequel s’entremêlent plusieurs destins. Nous aurons aussi affaire à une étude sur l’hypnose… Un huis-clos aux thèmes qui nous mettent l’eau à la bouche…
Et pourtant… Pourtant non, je n’ai pas accroché, j’ai trouvé pas mal de longueurs dans l’intrigue, des redondances qui m’ont un peu perdue, des scènes tellement improbables que je n’y ai pas vraiment adhéré.
Le plus gros manque que j’ai ressenti dans ce livre ? Une fin ! Il faut dire que le passage alambiqué entre les deux époques (celle du dossier médical et celle de l’expérience) m’a laissé croire qu’il y aurait plus de détails sur les protagonistes du présent, plus de détails sur les évènements qui ont conduit cette expérience jusqu’à eux et d’autant plus de détails sur ce que cette dernière leur a amené. Bref, il me manque beaucoup de chose et la plume sympathique de l’auteur ne rattrape en rien cette lacune.
Je me re pencherai quand même sur le cas Fitzek, je n’en ai entendu que trop de bien pour lâcher l’affaire si vite. Mais cette première « expérience » n’est pas pour moi la meilleure et ne restera pas dans les annales 🙂

Bonne lecture à tous !

 

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