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Chroniques thriller

Un père idéal

Bonsoir les mordus, pour ma part, je termine un père idéal de Paul Cleave et… Ma foi, je le trouvais très bon, trop bon et du coup, le verdict tombe, je suis assez déçue par la chute que je trouve terriblement dommage. Non pas qu’elle soit bâclée ni rien de ce genre mais je ne m’y attendais tellement pas: je l’ai trouvée presque trop banale par rapport au reste.

Du coup, parlons du reste 😉
Le style est fluide, la narration est au présent et… C’est assez rare: ça vous entraîne encore plus ! La plume légère qui accompagne une histoire qui l’est beaucoup moins. Des personnages travaillés en toute perspective et le principal est remarquablement décrit. J’avais l’impression de regarder le début d’American psycho: une sorte de monologue explicatif sur le qui il est, pourquoi il est et ce qui le motive. Bref, un très bon moment. De plus, le côté humain du « méchant » (qui somme toute ne l’est pas tant que ça) le rend très attachant. Il devient d’ailleurs un vrai produit controversé, compris par les forces de l’ordre et ne laisse clairement pas le lecteur indifférent. Il est en fait Mr tout le monde qui n’a pas de bol et vous entraîne dans sa descente aux enfers.

Du coup, je referme ces pages avec un petit pincement au cœur en me disant que finalement, à sa place, j’aurais peut-être fait la même chose et peut-être encore, que j’ai moi aussi mon monstre qui traîne dans les méandres refoulées intérieures. Du coup, ce dernier livre n’est pas qu’un scénario, c’est aussi 420 pages de remises en question et c’est de loin ce qui fait tout son charme !

 

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